Vercors – Autour de Pont-en-Royans

Reportage

SAMEDI 13 JUIN – VERCORS

C’est Pascale qui nous propose cette sortie dans le Vercors, quelque chose d’un peu soutenu avec un petit passage technique, niveau 2, quoi ! Elle y tient Pascale, car c’est fini le décrassage, il faut à présent passer aux choses sérieuses !!!

Mais nous ne serons que six à nous lancer ce samedi, peut-être à cause de la météo pas fameuse !
Bref, c’est à quatre que nous partons de Lyon, dont deux DVs, et Jean, très galamment, fait le taxi pour récupérer tout le monde ! Ce qui nous gagne quelques précieuses minutes dans nos lits douillets.

Pas de pause-café car l’itinéraire ne s’y prête pas, alors, on file directement vers le point de rendez-vous à Pont-en-Royans. Là, on retrouve Pascale avec Jean-Claude. Elle nous explique qu’à cause de cette météo défavorable et un risque d’orage en alerte orange en fin de matinée, elle juge préférable de modifier sa sortie, alors qu’elle était venue sur place pour la repérer tout exprès, la veille ! Pas de chance.
Un guide local contacté lui a suggéré quelque chose de plus modeste, mais plus gérable sous la pluie et dans la tempête.

Nous repartons donc jusqu’à Presles. Pour ce faire, nous devons longer les gorges de la Bourne qui sont magnifiques, bordées de hautes falaises. Nous passons dans plusieurs petits tunnels creusés directement dans la roche. La nature est bien verte alentour avec les pluies récentes.
Nous nous garons à Presles, non loin d’un ancien lavoir, et nous nous engageons sur un joli chemin dans les bois. Normalement la pluie est prévue à 11h00, et il est 9h20.

Peu de temps après notre départ, Pascale nous fait admirer les charmes qui sont nombreux dans le secteur. Elle nous explique avoir mis à profit le temps de confinement pour perfectionner ses connaissances en botanique, et c’est ainsi qu’elle peut nous expliquer que toutes les graminées ne sont pas comestibles. Seules celles recouvertes de poils le sont.
A deux reprises Jean et Pascale observent des panneaux indicateurs plus ou moins absorbés par le tronc des arbres. En effet, des langues d’écorce ont enchâssé les écriteaux ! La nature est toujours la plus forte !

Nous gravissons quelques belles côtes, et vers 10h40, avec vingt minutes d’avance, la pluie commence à tomber, doucement au début, mais bien vite plus intense, nous obligeant à nous arrêter pour nous équiper de nos sursacs. Heureusement, les arbres nous protègent partiellement.
Vers 11h40, nous arrivons à la Fontaine de Pétouze. Comme il ne pleut plus, et malgré l’heure un peu précoce, Pascale nous suggère de piqueniquer, car, d’une part, c’est toujours plus agréable de manger au sec, et, d’autre part, il y a des bancs et une table pour nous installer. Chacun avale son piquenique, avec thé, tisane et café, et nous partageons les chocolats de Sabine et de Jean ainsi que le cake de Pascale.

Cette dernière suggère alors que nous fassions une petite boucle supplémentaire, car il est tôt, et on ne va quand même pas déjà rentrer.
Nous nous engageons sur le sentier de Pra l’étang en direction de Beauregard. Après une belle montée soutenue, on fait un point carte. Et là, le doute s’installe. Les carrefours de chemins ne sont pas bien balisés, nous ne savons plus du tout où nous sommes. Nous bénéficions de trois sources d’orientation, normalement toutes très fiables : la carte IGN, la boussole de Pascale, le Google map de Sabine via son téléphone. Nos trois spécialistes étudient la question, se concertent, réfléchissent à fond, hésitent, se reconcertent. On choisit une direction sans être sûr de sa pertinence. On grimpe une belle côte, et là, Sabine dit qu’on est parti à contre-sens…

On revient.
On refait un point carte et de nouveau, l’hésitation, l’incertitude, le doute même, planent lourdement sur nos esprits fatigués. Les jambes aussi, d’ailleurs, commencent à s’alourdir, surtout qu’il s’est remis à pleuvoir en début d’après-midi, mais plus mollement qu’en fin de matinée.
Perplexes, nous revenons par un chemin plus direct vers la Fontaine de Pétouze, avec l’intention de retrouver la route qui nous mènerait à Presles. On a un peu l’impression de tourner en rond… Ou bien est-ce vraiment une impression. « On est déjà passé par là », fait remarquer Pascale, « je reconnais ce coin… ».
Enfin, nous retrouvons la route, et miracle, quelques panneaux indicateurs, avec des destinations précises !
Jean décide, en utilisant la carte IGN, de prendre un raccourci pour regagner Presles, car il nous reste quand même 5 km à parcourir, ça fait d’ailleurs pas mal de temps qu’il nous reste 5 km à faire…
On coupe à travers champs, parfois en franchissant des petites barrières. Le paysage est radicalement différent. La forêt a fait place à un bel espace ouvert et dégagé, avec des champs cultivés et très fleuris. Pascale semble apprécier d’avoir une vue dégagée. Elle a le cœur léger, Pascale, elle nous cueille même du muguet, qui pousse abondement. Dommage qu’il n’a pas d’odeur, il a dû se faire délaver par la pluie.

On continue dans nos petits chemins coupant des morceaux de route de temps à autre. Moi, je ne me sens pas complètement rassurée avec ce raccourci ! Tout à coup, Pascale voit poindre à l’horizon le clocher de l’église de Presles ! Ouf, nous voici retrouvés ! Mais au fait, est-ce que c’est bien le village de Presles, ou un autre ?
Soudain Pascale s’extasie devant un champ de blé barbu ou d’orge, parsemé, ou plutôt décoré de jolies fleurs très colorées : mauves, violettes, rouges. Jean est si émerveillé qu’il s’arrête pour prendre une photo. « C’est bon signe, » me dis-je intérieurement, « car si Jean prend le temps de s’arrêter pour une photo, c’est qu’on n’est plus perdu, assurément », car depuis le repas, inutile de vous dire qu’on ne flâne plus, on marche plutôt rapidement !

On arrive enfin à nos voitures à 18h. Pour une balade de remplacement, on peut dire qu’elle était bien tonique !
On boit un verre dans un petit bar spécialisé dans le jazz. Ils accueillent des artistes régulièrement.
On reprend la route, dans nos véhicules respectifs.

Merci beaucoup, à qui déjà ? Pascale pour avoir proposé la rando et l’avoir guidée ? à Jean pour nous avoir sortis d’affaires ? à Sabine, pour avoir apporté l’appui de son GPS ? A tout le monde, en fait !

Ce fut une journée humide, certes, mais tout à fait sympathique et qui nous laissera un bon souvenir ! Et carrément sportive avec ses 18 kms et ses 900m de dénivelé !

Merci Jean pour avoir fait le taxi à Lyon.

Jocelyne BRIGGS

Description

13 juin 2020

Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.

Heure de départ et lieu du rendez-vous de la randonnée

Départ : LYON = 7h00 Place Jules Grand Clément (métro ligne D – station Parilly).
Rendez-vous : 9h00 – Parking du Méselier.
Itinéraire voiture : autoroute Valence. Sortie Valence centre. Au rond-point à la sortie de l’autoroute, prendre direction Romans – Grenoble -autoroute- Sortie St Nazaire, puis Pont-en-Royans. A la sortie de Pont-en-Royans, prendre Chatelus, puis Méselier.

Activité

850 m de dénivelée positive avec la partie raide le matin. Montée sur les falaises, Pas de Voutes, petite cournouse jusqu’au Pas de l’Allier, puis descente régulière.
Environ 5 h de marche, pour aller terminer en terrasse (enfin c’est possible ) au typique village de Pont-en-Royans.

Cotations

Niveau 2 – Difficulté 2
Dénivelé : 850 m.               Durée : 5h.

Équipement

Chaussures de marche, sac-à-dos, vêtements de saison, crème solaire, lunettes de soleil, cape de pluie.
Prévoir également 1 pique-nique de midi, gourde, barres énergétiques.

Animatrice

Pascale DREVON : 06 23 15 85 32

Covoiturage

23 € à remettre à votre chauffeur sur la base de 4 personnes par véhicule au départ de Lyon.
Et n’oubliez pas votre masque pour le respect des consignes sanitaires.

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