Lyon – NordicWalkin Version GTA

UN TOUR EN VILLE !

Eh oui, à GTA, nous allons marcher dans la verdure, en montagne plus particulièrement, dans les bois, les champs, la forêt, en bord de mer et partout où la nature déploie ses richesses et ses splendeurs.
Mais une fois n’est pas coutume, et ce week-end plusieurs circuits du NordicWalkin’Lyon ont été préparés pour déambuler dans la ville de Lyon, à la fois pour se dégourdir les jambes, mais aussi pour admirer ou découvrir le patrimoine magnifique de cette cité. On y retrouve tous les styles, toutes les époques, et croyez-moi, en fin de journée, on en a plein les jambes de tous ces escaliers !
Et c’est justement cela que nous propose Michel T. avec 24h d’avance, et gratuitement !

Je ne vous donnerai pas ici tous les noms des rues, cours, avenues, impasses, passages, allées ou quais que nous avons longés ou traversés, car d’abord, nous ne les avons pas tous relevés, mais surtout, car ce listing serait profondément ennuyeux.
Alors, c’est parti pour un tour de Lyon à ma façon ???

On se retrouve à sept à la station Perrache de la Place Carnot. Il est 8h30, il y a du brouillard, le soleil n’ayant prévu de sortir que dans l’après-midi !
On part en longeant les quais de Saône, sur laquelle l’activité a déjà bien commencé.
On traverse la place de la Commanderie et on aborde le Vieux-Lyon par le sud, donc St Georges.  Montée du Gourguillon, puis on passe devant la Cathédrale St-Jean et le Musée Gadagne. On enchaîne sur la montée du Garrillan par des escaliers. Fatigants, oui, ils le seront, mais fastidieux, non, car ils sont tous différents. Des marches très longues et toute plates, d’autres au contraire très raides, certaines plus anciennes un peu défoncées, et les plus récentes bien taillées et confortables.  On n’est peut-être pas en montagne, mais il faut quand même se concentrer !

On monte à Fourvière par le Parc de la Rosière et le grand Parc de Fourvière, ça monte, ça monte toujours, entre raidillons soutenus et escaliers.
On s’arrête devant l’hôtel quatre étoiles « Le Fourvière ». Le hall d’entrée est en fait une chapelle désaffectée, dans laquelle nous pouvons pénétrer. Le lieu est splendide, bien conservé, avec un plafond peint dans les tons de bleu, des dorures aux murs, et même quelques vitraux. C’est magnifique. Nous pouvons même poursuivre jusqu’au cloître, véritable havre de paix, autour duquel de jolies arcades abritent des tables pour y manger. Déjeuner ou dîner dans ce superbe décor en plein été, ça fait rêver… D’ailleurs, c’est décidé, je ne me contenterai pas d’en rêver !!!  Pour tout vous dire, on lit le menu affiché, très alléchant !

En passant sur l’esplanade de Fourvière, on fait une petite visite à NOTRE maquette de Lyon. Car c’est la nôtre, en effet. Elle a été offerte conjointement par le Comité Louis Braille et le Rotary Club. C’est une œuvre d’art en bronze sur laquelle figurent tous les monuments et artères principaux de Lyon. La légende est en «noir» et en braille. Elle est si bien faite que tous les Tours Opérateurs s’y arrêtent pour la contempler. Si ça continue, on ne pourra même plus l’approcher pour la toucher !

On traverse ensuite le Parc des Hauteurs sur une passerelle que les coureurs, très nombreux, qui nous dépassent sans cesse, font vibrer et tanguer pour nous donner des sensations fortes.
Puis, par un des escaliers bien raides, nous empruntons la montée de la Sarra, (à la descente) pour déboucher sur le quai Pierre Scize, entre Gorge de Loup et Vaise. On traverse le Pont Koenig sur la Saône. A l’angle du Quai ST-Vincent et de la Rue de la Martinière, nous retrouvons l’immense fresque murale : La Fresque des Lyonnais que plusieurs d’entre nous photographient sous toutes les coutures.
On continue ensuite jusqu’aux Terreaux, devant l’Opéra, puis le long de la Rue Royale .

On est à présent en bas de la Croix-Rousse où, bien sûr, nous allons monter, d’abord par le passage Mermet. Il s’agit d’une volée de marches bien longues et toute décorées. En effet, sur chaque contre-marche des motifs en couleurs ont été dessinés, ce qui, lorsqu’on aperçoit l’escalier à une certaine distance, donne une belle perspective joyeuse et colorée. Ce premier passage est suivi d’un deuxième, le Passage du Perron qui monte bien également.
Ensuite, on tournicote dans quelques traboules ouvertes au public par des escaliers, des cours, des passages fermés. Plusieurs visites guidées se déroulent dans ces lieux très touristiques.
Les murs sont souvent décorés de jolies fresques. On franchit alors un nouvel escalier avec de nouveau les contre-marches colorées, dans le style aquatique, en bleu et turquoise, avec des poissons dessinés ! Je ne connais pas son nom, mais pour ceux qui veulent le retrouver, je sais qu’il débouche dans la Rue Pouteau.

Nous voici, épuisés, sur le Boulevard de La Croix-Rousse, très animé. Véronique, une amie d’Anaïs s’arrête dans une pâtisserie pour acheter une brioche à la praline pour notre dessert ! Sympa, non ?
Face à la vogue et certains manèges qui donnent le tournis à Colette, nous nous arrêtons sur des bancs de pierre pour pique-niquer. On déguste les croquants d’Anaïs et la brioche achetée par Véronique, absolument délicieuse et qui fait, selon moi, largement concurrence à Pralus. Pour les gourmands qui seraient intéressés, il s’agit de la brioche d’Eric Lardet !
Colette et René nous invitent ensuite à prendre un café sur une terrasse à proximité. Ça aussi c’est super sympa ! Le soleil n’est toujours pas sorti, néanmoins, la luminosité est plus avenante.

On attaque ensuite la grosse descente sur la montée Josephin Soulary, longue et peu commode à négocier.
On débouche sur les quais du Rhône, à la frontière avec Caluire, à deux pas du Pont Winston Churchill. On longe le cours Aristide Briand et les Berges de Saint-Clair, mais nous ne sommes plus dans Lyon !

Nous franchissons ensuite la passerelle de la Paix, en bois, avec des marches irrégulières, qui offre un joli panorama sur le fleuve, et le Parc de la Tête d’Or. Là, Véronique nous explique qu’à deux pas de là, il y a les usines St-Clair qui se visitent et qui valent franchement le détour !

Et nous voici arrivés au Parc de la Tête d’Or. Nous allons pouvoir terminer notre périple par une visite de l’exposition de Philippe Geluck, sculpteur belge, qui a fait vingt sculptures de chats, en taille monumentale, plutôt humoristique. Les chats sont souvent accompagnés d’un oiseau, ou d’une souris dans des situations improbables, écrasant une voiture, faisant de la balançoire ou de la danse classique ! Bref, là encore, ça vaut le détour. Pour nous, déficients visuels, ce n’est pas tout à fait idéal, car ces sculptures sont trop grandes, et on ne peut qu’atteindre des parties, des morceaux de chat.

Arrivés à la Porte des Enfants du Rhône, nous décidons de nous séparer. Certains reprennent le bus, d’autres terminent à pied jusqu’à Bellecour ou Villeurbanne.

Bonne idée, Michel, ton tour de la ville de Lyon. Bien que je sois une friande déambulatrice des zones urbaines, je ne connaissais pas toutes les rues parcourues, ni tous les escaliers gravis.
Un grand merci à toi.

Jocelyne BRIGGS