Alpes de Haute-Provence – La Motte-du-Caire

Reportage

20 AU 22 AVRIL 2019 : WEEK-END DE PAQUES A LA MOTTE DU CAIRE

Comme on sera trois voitures au départ de Lyon, et que Mohammed et Anaïs proposent à Guy et à moi-même de venir nous cueillir à notre domicile, nous n’irons pas au regroupement de PARILLY comme d’habitude. Nous quittons Lyon à 7h45, et nous nous engageons prestement sur l’autoroute, déjà bien chargée à cette heure-ci. Il faut dire qu’il fait grand beau et qu’un week-end de trois jours a toujours un côté alléchant ! Nous connaissons même un petit ralentissement sur la route près de Sisteron, mais nous arrivons bien à l’heure au gîte de la Batie Neuve, centre équestre accueillant, où nous allons nous installer. Il y a une yourte au milieu du terrain, près d’un joli jardin potager, et plusieurs bungalows sont disséminés ici et là. Certains d’entre nous dormiront dans le gîte, et d’autres, dont je fais partie, s’installeront dans la yourte. Ça sera ma première nuit en yourte !!!

Nous piqueniquons sur place, et Jean-Marc, qui habite tout proche, vient nous rejoindre avec des bonnes choses confectionnées par Katia.

Vers 13h, nous reprenons les voitures pour notre petite mise en jambe à Clamensens. Le chemin est tranquille, montant et descendant tour à tour. Nous traversons plusieurs petits ruisseaux, qui manquent souvent d’eau.

Arrivés dans un petit coin paisible, Joce V. propose à ceux qui le désirent une petite initiation de qi gong en pleine nature. C’est également une première pour moi, tout à fait intéressante, mais douloureuse pour mes bras et mes épaules qui n’ont guère l’habitude de rester immobiles en position haute…

On revient vers les voitures, et juste à la fin de la boucle, un conte nous est raconté, comme sortant d’un rocher. Comme j’ai manqué le début de l’histoire, je ne pourrai vous la raconter.

Puisque Hélène doit aller à Sisteron pour faire le plein d’essence, elle en profitera, avec deux ou trois autres, pour aller saluer Katia chez elle.
Les autres rentrent au gîte pour s’installer et se débarbouiller.

La température est plus douce dans la yourte que dans les chambres situées dans une ancienne batisse assez humide. Toutes les chambres sont jolies, coquettes et bien décorées. L’intérieur de notre yourte aussi est agrémentée de peintures sur les montants en bois, qui paraîtront féériques le soir à la lueur des petites lampes de chevet dont dispose chaque lit. Les couettes sont douillettes, la toile bien isolée.
Bon, d’accord, en m’asseyant sur mon lit, j’entends un craquement sinistre, car trois lattes du sommier se sont détachées, si bien que je vais dormir avec le fessier installé dans un genre de cuvette… Heureusement, Michel M. me sauvera la vie en repositionnant ces lattes indélicates, dès le lendemain !

 

Comme nous avons adopté la formule repas partagé pour le premier soir, nous disposons les spécialités de chacun sur la table, dehors. Pizza, pissaladière, ail des ours, houmous en barquette, cakes variés et divers, salades, gâteaux aux amandes, sans oublier le kouign amann provenant de Bretagne (normal !) mais acheté dans le Vercors ! Comme à l’accoutumée, les bouteilles sont nombreuses et le dîner bien arrosé, les conversations s’enhardissent, les langues se délient au fur et à mesure de la soirée …  Quelques blagues viennent détendre les esprits.
Nous restons dehors pour tout le repas. Certes, il ne fait pas très froid, mais au bout d’un moment, on sent l’humidité tomber, ce qui nécessite une tisane générale avant que tout le monde ne se disperse dans les chambrées vers 21h15.

DIMANCHE 21 AVRIL (DIMANCHE DE PAQUES)

Après trois quarts d’heure de voiture, nous démarrons à ST Geniez. On attaque par une légère montée, puis, très vite, on descend, on descend toujours, on descend encore… Joce V. et Marie tentent de faire croire qu’on est perdu car il n’y a plus de balises visibles. Mais en fait, tout va bien. Tout en bas, on traverse un cours d’eau, la Durance, sans doute ? au niveau d’une cluse, Marie nous expliquant qu’il s’agit d’un passage, comme dans un défilé étroit où la rivière passe entre deux blocs rocheux de part et d’autre… Puis, nous remontons assez raide. Nous atteignons un lieu-dit nommé Châteaufort, où nous pouvons observer une carte assez grande, nous permettant de visualiser le parcours effectué et celui qu’il nous reste à accomplir. On passe aussi devant des roches toute strillées verticalement dans un dégradé de gris. Nous pénétrons ensuite dans une petite chapelle, d’où les gens viennent tout juste de sortir de la messe, (nous sommes dimanche de Pâques, après tout !) Il y règne une grande sérénité, favorisée, sans doute, par une douce odeur d’encens.
Pour garder la tonalité de Pâques, nous passons également le long d’un Chemin de Croix, jusqu’à la Station numéro 10.

Un peu plus loin, Joce V. repère un grand champ qui va nous servir de lieu de piquenique, en contre-bas duquel coule un gentil petit ruisseau. Il est presque 13h.
On repart à 14h après une petite sieste, et nous allons cheminer sur une large piste confortable, où nous pourrons évoluer côte à côte, quel luxe !

Nous traversons alors une forêt de hêtres, et je ressens nettement la tristesse de Marie, qui m’explique que ces arbres n’ont pas vraiment perdu leurs feuillages d’automne, et que les premières jeunes pousses printanières ne sont pas encore sorties, par manque d’eau. En effet, nos hôtes du gîte nous ont fait part de leur inquiétude au sujet de cette grande sécheresse qui s’abat déjà sur la région, alors qu’on n’est pas encore en mai…
De ce fait, la nature n’est pas engageante, comme elle devrait l’être à pareille époque.

Puis on redescend un petit raidillon avant de regagner les voitures, vers 16h30.   Plusieurs personnes vont somnoler pendant le trajet retour…

Le repas du soir est somptueux avec, pour garder la note pascale, de belles tranches de gigots, servies entre une terrine maison, accompagnée de sa salade et une tarte aux fraises, agrémentée d’une boule de glace.
Au cours du dîner, la conversation tourne (et s’attarde) autour d’une jolie jeune fille croisée dans l’après-midi. Elle était ravissante, brune et bien bronzée et elle était occupée à biner un champ tout en pente. Elle était entièrement absorbée par sa tâche qui semblait la réjouir en ce dimanche de Pâques. La question qui animait la conversation était de savoir si elle avait choisi ce mode d’existence en pleine conscience. La réponse positive coulait de source puisqu’elle affichait un sourire radieux, lumineux… Le seul point d’interrogation subsistant était de savoir si elle binait ou plutôt triandinait…

 

LUNDI 22 AVRIL (LUNDI DE PAQUES)

Cette fois-ci, on part directement du gîte à pied, A 8h40, sur une route, toute plate, toute droite, ce qui constitue un excellent échauffement pour la suite.
Au bout de cette route, Jocelyne V. s’émerveille devant un magnifique tapis de pâquerettes, qui apporte enfin un peu de gaîté dans ce paysage morne et maussade, tout desséché par le manque d’eau. Ce tapis est également parsemé de violettes et d’épatiques, d’un ton de violet plus clair, rehaussé d’un petit cœur jaune. On s’engage alors sur un petit sentier, dont la pente est bien soutenue. De fait, on s’élève rapidement. On passe sur un épais tapis de feuilles mortes, très souple et douillet sous les pieds. Joce V. et moi avons au même moment une petite pensée pour mon vieux chien Orion, qui adorait gambader dans les feuilles mortes…

Sur le chemin, Marie nous signale le chant d’un grimpereau, mais les oiseaux ne sont pas très nombreux, pas plus que les fleurs en ce printemps désolé… Nous arrivons au sommet du Grand Albian, où nous faisons une belle pause graines. Puis, nous descendons sur un petit sentier balcon pour remonter aussitôt en direction du Petit Albian, cette fois, où nous piqueniquerons à 12h précises. Marie nous alerte sur la présence de nombreuses tiques, dont elle nous conseille de nous méfier. De ce fait, nous ne traînerons pas sur ces lieux et nous redescendrons par un chemin bien raide, jusqu’en bas. Il fait une chaleur écrasante, digne d’un mois d’août. Des bouffées d’air très chaud remontent du sol, suffocantes. Puis nous atteignons une petite route. Mais, avant de nous engager sur celle-ci, nous découvrons un four à plâtre, qui nous laisse perplexes, car personne d’entre nous ne sait au juste à quoi il pouvait bien servir. Certains se promettent d’aller voir ça sur internet au retour. L’ont-ils fait ???  Après la route, un nouveau petit chemin nous conduit directement au gîte, La boucle est bouclée à 14h40. Nous partageons le reste des victuailles et buvons un peu de jus d’orange, avant de nous séparer, chacun dans nos voitures respectives. Retour sur Lyon, sans embouteillages, comme on le redoutait.

Merci Joce V. d’avoir proposé ce week-end de Pâques, une première à GTA, et de l’avoir si promptement encadré, avec Marie ! ! Notre petit groupe de douze était fort sympathique, joyeux et détendu. La seule touche de tristesse était dans le paysage qui portait les stigmates d’un printemps trop sec.
Espérons que la pluie de cette semaine viendra un peu reverdir cette belle nature.

Merci à tous pour votre belle humeur et pour les bons plats partagés…

Jocelyne BRIGGS  

Description

20 avril 2019 au 22 avril 2019

Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.

Heure de départ et lieu du rendez-vous de la randonnée

Départ de Vénissieux le samedi 20/04 à 7h30. Place Jules Grand Clément (métro ligne D – station Parilly)
Rendez-vous à l’entrée du village de Clamensane (parking) à 11h30

Activité

Dans un décor minéral et végétal des Hautes terres de Provence, je vous propose 3 jours en plein cœur de la nature.
Nous séjournerons à la ferme de la Bâtie qui nous ouvre ses portes pour un moment de détente. C’est une ferme équestre proche du village provençal la Motte du Caire.

Nos hébergements : 2 chambres avec murs en pierres apparentes offrent une ambiance calme et relaxante invitant au repos  « soleil d’été » (4 personnes), « sous les marronniers » (5 personnes)  et 1 authentique yourte mongole (5 personnes).
La 1ère soirée, j’ai opté pour la formule repas partagé, qui nous permettra de goûter les spécialités de chacun. Le repas du dimanche soir sera pris à la ferme.

Randonnées :
J1 :Aqueduc des Sagnières au départ de Clamensane : 3 h de marche – D+ 272 m 
J2 :La crête du clot des Martres au départ d’Authon : 6h de marche – D+ 670 m ou Le lac des Monges au départ de Bayons : 6 h de marche D+ 600 m
J3 :Le Grand Albian au départ du gîte : 5h30 de marche D+ 550 m 

Comme le lieu se prête à la détente, je me sens inspirée pour vous proposer des petites doses de qi gong selon les envies de chacun.

Cotations

J1 : Niveau 1 – Difficulté 1
J2 : Niveau 2 – Difficulté 2
J3 : Niveau 2 – Difficulté 2

Équipement

Habituel : bâtons, sac à dos, vêtements chauds, bonnes chaussures, lunettes de soleil, crème solaire, 3 pique-niques, en-cas énergétiques, boissons.
Nécessaire de toilette.

Animatrice

Jocelyne Vernay 06 60 76 71 22

Tarif

67 € comprenant 2 nuits, les petits déjeuner, le repas du dimanche soir

Covoiturage : 43 € à remettre à votre chauffeur sur la base de 4 personnes par véhicule au départ de Lyon

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Bulletin d’inscription Alpes de Haute Provence – la Motte du Caire
Samedi 20/04 au lundi 22/04/19
Limité à 14 participants

Tarif : 67 € (comprenant les 2 nuits, le repas du dimanche soir et les 2 petits déjeuner)

personne végétarienne  oui  non

Non compris repas du samedi soir (repas partagé)

Inscription sur l’espace adhérent  avant  le 10 Avril 2019.

Bulletin et règlement à retourner par courrier à :
Bernard DUBOUCH
26 rue Camille Roy
69007 LYON

accompagné de votre règlement par chèque bancaire à l’ordre de GTA Handic’Alpes
Si vous réglez par virement, merci de prévenir Bernard par mail (dubouch.bernard@neuf.fr) en indiquant le nom du séjour et le montant

Inscrit : …….nombre de personne(s) 

Nom……………………………………..Prénom …………………..

Nom……………………………………..Prénom …………………..

Nom……………………………………..Prénom …………………..

Règlement par :

o   Chèque bancaire                                  o   Virement

 Fiche d’inscription à retourner au plus tard le 10 Avril 2019

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