Bauges – Mont Julioz

C’est Francis qui nous propose cette sortie dans les Bauges en ce beau jour de septembre avec des températures quasi-estivales annoncées !

Nous partons à deux voitures de Lyon, totalisant neuf passagers, car au retour nous accueillerons une personne supplémentaire.

Nous avons un premier rendez-vous avec le groupe des savoyards vers 8h30 aux Lescheraines dans les Bauges. Petit ravitaillement à la boulangerie pour certains, et nous nous rassemblons pour le départ officiel sur le parking du Chatelard à quinze personnes, dont 4 DVs.

Les colchiques sont au rendez-vous, nous signalant, comme dit la chanson, la fin de l’été. Certains d’entre nous les photographieront au retour.

La nature est bien verte au départ, ce qui surprend plusieurs personnes, dont moi, car l’été a été bien chaud, et je pensais que toute la végétation serait grillée, toute jaune, toute triste. Eh bien non, les dernières pluies ont dû ravigoter l’ensemble pour nous faire un joli cadeau d’automne.

Après le passage de deux barrières pour contenir les troupeaux, nous montons sur le chemin, en forêt quelque temps, mais bien vite dans un paysage plus ouvert, mais plus rocailleux également. L’environnement se fait minérale avec des pierres et de la caillasse. Certains rochers sont bien ancrés dans la terre, nous permettant un appui solide pour franchir de grosses marches, mais d’autres, plus indécis quant à leur implantation, roulent sous nos pieds et seraient tentées de nous jouer de mauvais tours. Quelques petits troncs d’arbres à franchir, quelques fissures dans lesquelles se faufiler, quelques bonnes prises de main pour nous hisser plus facilement, et on arrive à ce qu’on croit être le sommet, mais non, ça redescend légèrement, puis, on remonte. Cette fois, ça va être le sommet, mais on ne voit pas la croix dont Francis nous a parlé.

C’est parce qu’on n’est pas encore arrivé ! On descend quelque peu pour remonter, une dernière fois, car comme on dit, « jamais deux sans trois », et nous y voici, à 1673 m !

La salle à manger est quelque peu hérissé de rochers et gros caillou, plus ou moins stables, mais chacun se trouve un siège pour déguster son piquenique au soleil.

Comme à l’accoutumé, la distribution de café et le chariot de desserts réjouissent tout le monde. Financiers de Marie-Christine, gâteau au chocolat d’Anaïs, chocolat et biscuits secs de diverses personnes, circulent avec bonheur et gourmandise.

Pendant le repas, Francis va inspecter l’autre côté pour savoir si on fait un aller-retour ou une boucle, mais il revient bien vite en nous confirmant que, de l’autre côté, c’est encore plus raide, alors, on va opter pour l’aller-retour.

De là-haut, le panorama est magnifique et plusieurs personnes nous désignent les sommets alentours ceux des Bauges, bien sûr, Arcaloz, Tréloz… et d’autres plus éloignés, jusqu’à la meije.

On repart sans trop tarder pour négocier la descente, parfois debout, parfois accroupis pour se laisser glisser sur la pente tout aussi rocailleuse.

Xavier et Côme nous quitte à mi-pente pour accélérer l’allure, car Côme, le plus jeune d’entre nous, encore au collège, a ses devoirs à faire, et, comme ses deux parents sont présents dans la fine équipe, il n’est pas question de s’y soustraire, même par un jour de randonnée !

En arrivant en bas, plusieurs personnes observent des yourtes, bien jolies, installées à côté d’un petit gîte, qu’elles n’avaient pas remarquées à la montée.

Et, en retrouvant le panneau annonçant le sommet, nous constatons que nous avons mis 3H15 pour le gravir, alors qu’il est sensé se faire en 1h50 ! Bon, on n’a donc pas été très performants, mais tant pis, on a passé un bon moment, et on a bien profité du cadre.

D’ailleurs, certains profitent aussi de la proximité de la fruitière au Escheraines pour faire le plein de fromage. Il faut de la patience, néanmoins, car les clients sont nombreux et la queue est longue.

Puis, comme il n’est pas trop tard, on finit dans le café du village pour prendre, selon l’envie de chacun, une boisson ou une glace.

Enfin, tout le monde retrouve son véhicule pour rentrer, soit à Lyon, soit vers Annecy.

Merci francis pour cette jolie sortie de rentrée. Pour les entraînés de l’été, ce sommet était sans doute une pacotille, mais pour ceux qui n’ont pas fait grand-chose, c’était une randonnée bien soutenue, un peu technique, mais fort sympathique !

A très bientôt pour d’autres projets !

Jocelyne BRIGGS