Raquettes en Chartreuse – Mont Joigny

Reportage

Sur la ville de Lyon, le jour se lève et le ciel est déjà tout bleu bien qu’il ne soit que 7h du matin. Jean fait généreusement le taxi en venant chercher Véronique et moi à notre domicile, et en récupérant Bernard et Yvon à Parilly, pour partir, à cinq dans la voiture, donc, en direction de Chambéry.

Nous allons retrouver trois personnes au Col du Granier pour gravir ensuite, en tout cas c’est ce qui est prévu, le Mont Joigny et la Pointe de Gorgeat.

Nous n’accueillons pas de nouveaux à proprement parler, mais retrouvons avec plaisir notre Yvon qui avait un peu décroché.

Sortis de Lyon, le temps est nettement moins beau ; une brume épaisse masque un peu le ciel mais ne manque pas de charme. La brume s’éclaircit au fur et à mesure que nous quittons Chambéry en direction du col du Granier.

Jean, notre guide de ce jour, n’a pas envie de dévier de ses habitudes, qui consiste, pour l’une d’entre elles, en tout cas, à nous perdre un peu à chacune de ses randos ! Néanmoins, il veut y mettre une touche de nouveauté, afin de ne pas tomber dans la routine non plus. C’est pourquoi au lieu de nous perdre consciencieusement à la fin de la journée, il choisit cette fois de se fourvoyer  au départ de la rando. N’écoutant pas  Jean-Claude qui lui assure que la piste qui conduit aux Granges de Joigny est au-dessus du parking où nous sommes garés, il nous entraîne sur un itinéraire balisé de raquettes qu’il pense rejoindra la piste des Granges  un peu plus loin… Le doute s’installe enfin dans son esprit quand le  sentier devient franchement descendant, ce qui est assez inhabituel lorsque l’on est censé gravir un sommet. On rebrousse donc chemin, et enfin, au bout d’une heure d’errance, on arrive au panneau qui indique le bon début de la balade. IL est déjà dix heures quand nous nous nous engageons dans la montée vers le Mont Joigny.

On démarre sur un chemin forestier, pas trop difficile en soi, mais d’une raideur très appuyée qui me force à ralentir l’allure très nettement. Véronique, qui m’accompagne, s’émerveille de voir à travers les arbres tous les sommets environnants projeter leurs sommets noirs au-dessus d’une mer de nuages. La brume ne s’est pas encore dissipée, et nous grimpons, toujours bien raide, jusqu’à la crête.

Là, le paysage s’ouvre sur notre droite et tous les sommets alentours se détachent dans le ciel enfin clair. On a même une belle vue sur le Mont-Blanc. Et, pour agrémenter ce spectacle, et y apporter une touche vraiment hivernale, les arbres qui bordent le chemin sont recouverts d’une fine dentelle de givre que le vent a plaqué sur les branches, qui scintillent au soleil. Il fait bon, le paysage est dégagé et magnifique.

On poursuit sur la crête jusqu’au Mont Joigny, où on fait une halte.

Jean pensait effectuer une boucle passant par la pointe de la Gorgeat pour redescendre, mais des randonneurs qui sont montés par là nous en dissuadent. Néanmoins, Jean-Claude et Francis décident d’aller voir par eux-mêmes l’état du sentier. Ils en reviennent en nous confirmant qu’il y a un court passage peu praticable, car très raide et recouvert de plaques de verglas bien glissantes,  car le chemin est orienté au nord. Et comme nous sommes partis sans raquettes et que peu disposent de crampons, décision est prise de redescendre en revenant sur nos pas

Nous décidons donc de piqueniquer sur place, bien qu’il ne soit que 11h30. On s’installe au soleil.

Point de pâtissières aujourd’hui, pour assurer le chariot de desserts ! Alors on se contente d’un peu de chocolat.

On reste profiter du soleil jusqu’à 13h, avant de redescendre par le même chemin qu’à l’aller.

Avant de regagner les voitures, Jean-Claude nous propose d’aller voir les Granges de Joigny, non loin de là, où se trouvent plusieurs vieilles maisons, granges et cabanes qui sont en train d’être réaménagées, retapées, reconstruites. Certaines personnes travaillent d’ailleurs sur leur chantier ce dimanche.

On a largement ensuite le temps de boire un pot au Café du col du Granier, qui a une vue imprenable sur le sommet du même nom. Véronique est très surprise de voir la cassure de ce sommet, qui était advenue suite à un éboulement, voilà quelques années.

A 16h20, les voitures se séparent pour rentrer avant les skieurs et ainsi éviter les embouteillages.

Très jolie balade, Jean, pas très longue mais bien tonique, malgré tout, dans un joli paysage nappé de brume, mais également baigné d’un soleil généreux.

Merci à tous pour votre participation et votre bonne humeur.

 

Jocelyne BRIGGS

Description

5 mars 2023

Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.

Heure de départ et lieu du rendez-vous de la randonnée

Départ de Vénissieux le dimanche 5 mars 2023 à 7h00, place Jules Grand Clément (métro Parilly) côté entrée du parc-relais.
Rendez-vous : Parking du Col du Granier, à 8h30.

Présentation

Une sortie typique des randonnées raquettes en Chartreuse : alternance de forêt et d’alpage, architecture typique des hameaux, relief sévère fait de crêtes et de falaises. L’itinéraire offre de larges perspectives tant sur le massif lui-même que sur les Bauges toutes proches ou encore le lac du Bourget juste en contrebas. Du Mont Joigny, beaux points de vue sur la vallée des Entremonts et les sommets de Chartreuse. L’hiver et la neige ajoutent une dimension supplémentaire à la beauté des paysages.

Cotation : niveau : 1  / difficulté : 1  

Alt. départ 1134 m – sommet 1556 m / Dénivelé : ~ 500 m

Durée : ~ 6 heures

Carte IGN TOP 25 – 3333 OT

Equipement

Raquettes, bâtons, sac à dos, vêtements chauds, bonnes chaussures, lunettes de soleil, crème solaire, picnic et en-cas énergétiques, boissons.        

Animateur

Jean FUIN / 06.45.39.07.26 / e-mail : jean.fuin@gmail.com

Tarif covoiturage :

23 € / personne, à remettre à votre chauffeur, calculé  sur la base de 4 personnes par véhicule au départ de Lyon.

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