Rando dans les Monts du Lyonnais – Autour d’Yzeron

C’est Marie qui organise cette sortie dans les Monts du Lyonnais pour ce dimanche. Deux choses sont donc quasi-certaines !
D’abord, s’il pleut, la randonnée ne sera pas annulée, car Marie, contrairement à beaucoup de gens, ne craint pas du tout de marcher sous la pluie, et deuxièmement, Marie nous parlera des oiseaux que nous croiserons en route, puisque c’est sa spécialité.

La météo pour ce dimanche n’est vraiment pas fameuse, en effet, et tout le monde, sauf moi, se demande si Marie va annuler.
Il n’en est rien. On part, Lise et moi par le métro pour rejoindre, une fois n’est pas coutume, la station Gorge de Loup, au lieu de Parilly, pour retrouver Marie, ainsi que deux membres de son club de vélo que je connais, Josiane et Jacky, et Jocelyne R. toute seule dans sa voiture. On sera donc six en tout.

A peine arrivés là-bas, à Yzeron, la pluie a cessé. Il fait humide bien sûr, et relativement frais.
On commence la balade en descendant sur du terrain confortable. On passe un enclos avec huit ânes, et nos premiers oiseaux ne tardent pas à se faire entendre : la Mésange Charbonnière, la Grive Musicienne ainsi que la Grive Draine. Plus tard dans la matinée, on entendra la Sitelle Torchepot. On traverse de nombreux petits ruisseaux, et je pense que la nappe phréatique ne doit pas être en souffrance, cette année.

Il y a une discussion pour savoir si le cours d’eau que nous longeons par moment est l’Yzeron ou le Garon. Apparemment, il s’agit du Garon.
On remonte un peu, et je commence enfin à me réchauffer.

On s’arrête pour déjeuner assez tôt, car l’endroit offre une belle vue dégagée, et il y a un petit rayon de soleil ainsi qu’une pente assez raide pour s’asseoir confortablement !
Marie a fait des massepains à la noisette pour accompagner thé ou café, et Jackie a apporté des gâteaux, Lise du chocolat.

On continue notre chemin, toujours en montant.
On passe devant une belle basse-cour où un magnifique coq se pavane avec ses poules. Tout le monde l’admire, tant son plumage est exceptionnel. Il y a également un canard de Barbarie avec une tête toute rouge et une oie.

Nous arrivons à un passage critique. Le chemin se confond avec un gros ruisseau, impossible de traverser sans se mouiller les pieds sérieusement ! Tout le monde cherche à trouver le passage le plus facile dans cette zone vraiment inondée. Finalement, Jacky a la solution : il ouvre une espèce de barrière pour qu’on marche dessus, sans se mouiller les pieds, puis on accède à une autre barrière qu’il nous faut enjamber, tout en baissant la tête le plus bas possible en-dessous d’un fils barbelé que Jocelyne et Marie soulèvent au maximum. Avec Lise nous passons sans encombre, sans même déchirer nos vêtements sur les barbelés, ni même nous mouiller les pieds ! Et nous poursuivons notre chemin jusqu’à une petite route.

De chaque côté, Marie voit des oiseaux s’envoler des prairies ! Des groupes de pinsons ainsi que des bergeronnettes et des chardonnerets. On entend également la mésange bleue.
Comme la vue est très dégagée, tout le monde repère les trois monts : Cindre, Thou et Verdun, ainsi que la centrale électrique du Bugey.

On arrive au parking après avoir parcouru 13 kms et gravi 435m de dénivelé, sans la moindre goutte d’eau.
Nous décidons de clore notre journée par un petit pot dans un café où il fait très chaud.
Puis, Jocelyne repart toute seule dans sa voiture, tandis que nous regagnons le métro Gorge de Loup, dans lequel Lise et moi terminons notre route.

Merci Marie pour cette balade presque printanière, et merci surtout de ne pas avoir décidé d’annuler à cause du mauvais temps qui s’est avéré bien pire dans ses prévisions qu’en réalité, comme c’est souvent le cas, du reste !
Merci à tous pour nous avoir évité des bains de pieds par vos stratégies bien réfléchies.

Jocelyne BRIGGS