Week-end à la montagne : le Mont Cenis

Reportage

   Un week-end à la montagne… Un plaisir pour nous ces 9 et 10 juillet : Faire découvrir un lieu magnifique aux amis GTA… La recette du plaisir est simple !

Le premier jour

Mont Cenis - le groupe de randonneursSe lever de bonne heure (et si possible de bonne humeur !!, mais ce fut le cas de tous !!) le samedi matin pour partir à la fraiche (6 heure !!), organiser les voitures et prendre la direction de l’Italie avec le beau temps.

Compter une pause café à mi chemin.

Arriver à 2105 m pour le départ des randos, lacer ces chaussures, enfiler son sac à dos rempli du pique nique de midi, de chapeau, de crème de protection et d’une bonne quantité d’eau…

Réviser les bases de la rando : lire la carte, les bases de la topo, la théorie du planté de bâton…

Partir pour trois heures de montée et rendez-vous à la Croix du Mont Froid à 2 822 m. Faire une ascension facile par les chemins balisés jusqu’au col de Sollières.

Mont Cenis - une marmotteÊtre attiré par des sifflements et prendre le temps de chercher les Marmottes que nous surnommons Marmottes-Caméléons tant elles se fondent dans leur environnement de terres et de pierres et tester nos connaissances en botaniques alpestres en découvrant une multitude de fleurs colorées (gentianes, joubarbes, myosotis, rhododendrons, œillets, anémones, asters, orchis…)

Passer le col, finir par un petit chemin en lacets sinueux pour arriver en haut du Mont Froid, avec son fort en ruine et sa croix. Profiter d’une magnifique vue à 360° et de la connaissance des plus aguerris qui nomment les sommets les uns après les autres. Prendre le pique nique et finir par un morceau de chocolat noir à l’écorce d’orange d’Yvon (pas une fabrication maison, il l’a acheté !!) et le café de Colette (100% arabica et encore chaud !!).

Organiser une sieste à l’ombre des … en plein soleil !!!

Voir des choses improbables comme des VTT accéder au sommet du Mont Froid… Prouesses ou folies inconscientes ???

Prendre le chemin du retour entre névés et marmottes.

Au refuge, compter et comparer les coups de soleil après la douche, devant une boisson et en jouant au scrabble (des points se gagnent avec des conjugaisons inconnues et des accords de verbe intransitif !!)

Prendre un Repas montagnard avec soupe de légumes, Diots/Polenta, plateau de fromages et sa célèbre Vache Qui Rit (pas très local !!), compote de fruits fraiche (la compote pas les fruits !!) et sa tranche de quatre quart breton (enfin c’est comme cela que nous l’avons baptisé) et pour finir boire un calice de Génépis…. Petit digestif qui permet un endormissement rapide, à moins que ça ne soit la fatigue du parcours…

Le deuxième jour

Arrêter les ronflements des participants en les levant aux aurores.

Prendre un petit déjeuner et ne pas oublier de remplir le thermos de café pour midi (on parlera de ça plus loin…)

Partir à l’aventure sur un deuxième parcours qui n’a pas été reconnu il y a un mois car la neige recouvrait tous les balisages…

Choisir un thème pour la rando : « les lacs de montagnes »

Mont cenis - Une jolie fleurPartir tranquillement du refuge et observer les Marmottes-Caméléons et réviser votre botanique de la veille

Commencer l’ascension vers les lacs Perrin, les lacs Giaset à 2664 m, en suivant les traits jaunes du balisage peints sur les rochers tous les 3 m (non je ne suis pas de Marseille !!). En chemin tout faire pour rassurer Frédéric et lui expliquer les techniques de la randonnée/escalade en montagne : regarder devant soi l’endroit où l’on va mettre les pieds et les bâtons, ne pas regarder le fond de la vallée si on a peur du vide… tout en profitant du site magnifique que nous traversons.

Se proposer pour changer le binôme guide/DV aussi souvent que possible, avec 7 guides et 1 DV, l’alternance est aisée et permet une diversité dans la marche, les échanges et la mise en valeur de l’environnement perçue en fonction de la sensibilité de nos personnalités.

Faire autant de pauses techniques que nécessaires (pleins, vidanges, changements de guide… ).

Le Mont Cenis avec le lacFranchir les derniers névés avant d’organiser le bivouac au sommet (allons nous pouvoir redescendre ??), heu je veux dire d’organiser le pique nique au bord du lac pour se remettre des émotions. Encore et toujours finir par un carré de chocolat noir à au moins 70% et une tasse de café de Colette (du gite cette fois, voir plus haut!!)

Persuader Frédéric que la descente vers le lac Savine à 2447 m, sera bien plus facile que la montée du matin et partir entre les nuages par une sente abrupte en passant par la côte des Marmottes. Marcher sur des névés, se mouiller les pieds dans des ruisseaux, traverser des pierriers… Mais toujours profiter de la vue exceptionnelle qui s’offre à nous.

Retourner aux voitures sans trainer les pieds de fatigue, depuis le lac Savine par le vallon de Savine en longeant le ruisseau de Savine (tient tout porte le même nom ici ?!?!)

Faire une escale pour boire un rafraichissement au bar du refuge.

Passer à la Fromagerie acheter du bleu de Termignon (on est pas obligé, ils ont aussi d’autres fromages de leur production)

Se dire au revoir et à la prochaine… Partir en direction de Lyon par l’autoroute, être averti d’un accident au tunnel de Dulin par 107.7 et sortir à Chambéry pour passer par la nationale pour certains, ou faire l’impasse et rester bloquer trois heures pour d’autres…

Au final ne garder que les bons moments (d’ailleurs y a t’il eu des mauvais ??) et revenir pleins de souvenirs merveilleux d’un week-end d’exception passé sur un site magnifique avec des amis formidables.

Bien à vous, Frédéric et Patrice