Week-end Bornes-Glières

Reportage

16 ET 17 MARS 2019 : WEEK-END PLATEAU DES GLIERES / ARAVIS

On part très tôt ce samedi 16 mars, car le rendez-vous a été fixé à 6h45 à Parilly !!!

Nous ne sommes que 7 au départ de Lyon, car Jean est malade et préfère se reposer pour être en forme pour son concert.
Véronique R. ainsi que Christiane prennent donc leur voiture en direction d’Annecy.
Tout le long de l’autoroute, les passages ensoleillés et les épaisses nappes de brouillard, surtout aux abords des divers lacs que nous longeons, se succèdent alternativement.

Nous arrivons près du gîte des Lanfian’nes, ou plus simplement chez Chantal vers 9h. Francis et Sylvie nous y attendent, avec Jean-Claude plus Sophie, venue pour passer le samedi.
Nous chaussons à cent mètres de là, car il y a un bon tapis de neige récemment tombé.

Nous allons grimper sur le plateau des Glières. Autant vous dire d’emblée comment je l’imagine : un grand espace ouvert, sur un vaste plateau, avec une vue parfaitement dégagée tout autour, nous permettant de contempler les sommets, bref, un endroit idéal, comme je les adore, pour pouvoir batifoler en raquettes, marchant côte à côte, sans suivre de chemins précis, profitant du bon air, de l’espace et du soleil radieux… C’est donc le cœur léger que je m’embarque sur le sentier.

Nous empruntons un chemin étroit qui se faufile entre les arbres. C’est Francis qui fait la trace, nous dégageant ainsi un passage confortable. Mais la forêt est dense et les embûches se présentent rapidement. Pour commencer, le chemin monte et descend tour à tour, si bien qu’à l’aller, nous rencontrons déjà de bons petits raidillons descendants, qui se transformeront en raidillons montants, au retour, bien évidemment. De plus, cette petite piste, pas plus large que deux raquettes côte à côte, serpente dans les bois en tournant sans arrêt. C’est ainsi que certains virages sont très secs, à 90°, voire en épingle à cheveux parfois, tandis que d’autres forment une jolie courbe harmonieuse autour de bosquets d’arbres. Entre ces nombreux virages, on espère se détendre sur des segments rectilignes, loin s’en faut ! Le sentier forme des petits zig-zags serrés, nous obligeant sans cesse à rectifier notre direction. Comme les arbres sont très rapprochés, nous devons louvoyer entre les branches qui nous caressent le visage, ou bien d’autres, plus audacieuses qui nous enserrent la poitrine. Cerise sur le gâteau, il faut également naviguer entre les trous qui se sont formés à la base des troncs, du fait de la fonte des neiges. C’est donc sans arrêt, que Véro me répète : « à droite, à gauche, baisse la tête, à droite, à gauche ». Comme elle est fâchée avec sa droite et sa gauche depuis fort longtemps, je ne tiens pas compte de ses messages, mais plutôt du son de sa voix ou de celui de ses raquettes, qui crissent sur la neige. Il m’arrive d’enlacer un arbre suite à une légère glissade dans l’un de ces trous… Quand par malheur je me relâche un peu pour rêver au plateau idéal, une petite racine, qui dépasse sournoisement de la neige, vient me rappeler à l’ordre de me concentrer.
Le rythme de progression, contrairement à l’attention, n’est pas très soutenu du tout.

A midi et demi, on fait une pause après environ 2h45 de marche, et BERNARD et moi déclarons que nous n’allons pas plus loin. Nous avons atteint une sorte de clairière, à la vue dégagée, le soleil brille, le ciel est tout bleu, alors, on va s’installer là pour piqueniquer tandis que les autres, plus vaillants, tenteront de gagner le sommet.

On prend notre temps pour piqueniquer, tous les quatre, (Bernard, nos deux guides et moi), puis, nous redescendons par le même itinéraire qu’à la montée. Nous flânons, nous traînons. Comme dit Bernard, on ne va pas se mettre la pression ! On la boira en bas, la pression, quand on sera de retour au gîte.
Bien qu’il n‘y ait pas de vue dans cette forêt de sapins, Véronique trouve le paysage magnifique, malgré tout. Le ciel très bleu contraste avec le vert foncé des sapins, le tout rehaussé par une neige immaculée, étincelante au soleil.

Nous arrivons vers 16h, ce qui nous laisse largement le temps pour boire un verre, nous doucher et nous prélasser au gîte. Chantal, la patronne, est très accueillante et bavarde. Les chambres, par contre, sont très exiguës.
Dans la grande salle, un feu crépite et un gros chien noir et blanc aime se laisser caresser. Il faut dire que son poil est tout doux !

Le repas, composé d’une reblochonnade, de pommes de terre, charcuterie et salade verte, suivies d’une tarte à la myrtille, est plutôt copieux et savoureux.
On ne traîne pas pour aller se coucher, car, pour ma part, le plateau m’a épuisée, non pas physiquement, car le dénivelé était plutôt ridicule, mais mentalement à force de concentration…
Je vais essayer de rêver de grands espaces…

DIMANCHE 17 MARS

On part à 8h30, et comme la veille, on chausse tout près du gîte, voire encore plus près !
Cette fois-ci, on met le cap sur l’autre versant, le plateau d’Auge.

Notre sortie est en total contraste par rapport à la veille : temps tout gris et nuageux, bien venté, et pas de forêt qui nous entoure… On monte par une belle pente, sur de la neige bien ferme et confortable. On passe le Plan des Mouillettes, puis on atteint le Plan du Loup.
Là-haut, le paysage est somptueux. Tout le monde s’émerveille devant les gros rochers qui bordent le plateau, dont la teinte gris-beige est très belle et tranche sur le vert sombre des sapins alentours, ce paysage féérique étant drapé d’une bonne couche de neige fraîchement tombée. Le vent, assez soutenu, chasse les nuages, donnant au ciel toutes les nuances de gris. Je me sens un peu grisée par ce vent qui s’infiltre partout, et cet espace majestueux, qui me laisse percevoir un instant la beauté de la Nature qui m’entoure.

Moment magique…

Mais il faut redescendre, car déjà Jocelyne V. et Sylvie ont fait demi-tour un peu avant nous.
Le chemin est tout aussi aisé à la descente, et parfois, un petit rayon de soleil vient nous caresser les épaules. Il nous accompagnera même pendant le piquenique que nous prendrons au bord du chemin. Puis, nous regagnons le gîte vers 13h30, histoire d’éviter la pluie prévue pour 15h.
Un dernier petit café Chez Chantal, avant de retrouver nos véhicules et l’autoroute, copieusement arrosée d’averses ! Retour à Lyon avant 17h.

Bien joué, Francis, on n’a pas eu une goutte d’eau en chemin.
Très joli week-end, particulièrement contrasté autant sur les itinéraires que pour la météo, mais ambiance garantie ! Toujours cette même convivialité à GTA ! Je m’y sens encadrée avec tant de gentillesse !

Merci à tous et à toutes pour cet accompagnement « technique » le samedi, et merci à Francis pour ses idées de randos, toujours aussi belles et variées.

Jocelyne BRIGGS

Description

16 mars 2019 au 17 mars 2019

Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.

Date de l’événement et rendez-vous

16 et 17 mars 2019
Départ : 6h45 de Vénissieux, place Jules Grandclément  (Métro Parilly)
Rendez-vous : 8h30 au gîte Les Lanfian’nes – Route des Glières à Thorens-Glières (1426m)

Activité

Le 1er jour, montée au Crépon de Montoulivert (nouvelle tentative). Ambiance canadienne, sublimée par une magnifique vue au sommet.

Le 2ème jour, rando surprise suivant la météo.

Prévoir les deux pique-niques samedi et dimanche midi.

Cotation

– Samedi : 600 m de dénivelée/10km_ longueur itinéraire : 1 / difficulté technique :  1

Dimanche : 500 m de dénivelée _ longueur itinéraire : 1 / Difficulté technique 1

 

Equipement

Drap sac pour le gîte, raquettes, sac à dos, bâtons, bonnes chaussures, vêtements chauds, coupe-vent, gants, lunettes de soleil, crème solaire, petite pharmacie, cape de pluie, eau, en-cas énergétiques.            

Animateur

Francis – 07 50 21 16 72

Tarif  : 1/2 pension au refuge:  52   

Participation au co-voiturage de Lyon : 27€ sur la base de 4 personnes par véhicule (prévoir l’appoint).

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