Week-end dans le Gapençais

Reportage

Le départ était très matinal, avant 7h à Parilly. Les huit personnes prévues étant à l’heure, on est parti immédiatement. Petite halte sur un parking près de Grenoble pour récupérer nos deux montagnards, Jean-Claude et Francis, et nous voici embarqués sur le Col de Luce la Croix Haute pour rejoindre le point de départ à la Roche des Arnauds. Le quart d’heure de retard lyonnais bien connu s’est inversé, car, oui oui, on est arrivé avec presqu’un quart d’heure d’avance ! Denis et Catherine nous attendaient avec un itinéraire bis de prévu car le mauvais temps menaçait, et ce n’est pas prudent d’aller caracoler sur les crêtes lorsque l’orage plane au-dessus de nos têtes !

Néanmoins, nous sommes montés tranquillement en direction des crêtes, on aviserait plus tard.

Le temps s’est levé petit à petit et nous nous nous sommes engagés malgré tout en direction du Pic de Cuchon.

J’adore marcher en crête
Je trouve ça super chouette
Ça m’met le cœur en fête
Et ça m’rend toute guillerette !

Comme le « beau temps » a persisté, on a piqueniqué rapidement, puis on a continué sur le pic de Charance, puis on est redescendu. Enfin la pluie nous a rattrapés mais ce n’était pas bien méchant. On a retrouvé les voitures après avoir longé un moment le canal. Trois quarts d’heures de route plus tard, nous sommes arrivés au Gîte des trois Cols aux Gourniers, sous une pluie battante, qui allait durer une bonne partie de la nuit. Heureusement qu’on n’avait pas prévu de bivouaquer !

Les parents de Catherine et ceux de Lise nous ont rejoints.

Après un bon repas, les troupes se sont dispersées dans les chambres.

Le lendemain matin, on est prêt à repartir à l’assaut des Aiguilles de Chabrières un peu avant 9h, chacun ayant pris soin de soigner ses petits bobos !

Le début de l’itinéraire est plutôt tranquille, mais bien vite la pente se redresse avec des passages escarpés, bien soutenus, jusqu’à la Brèche. Puis le chemin tourne, comme en colimaçon autour de l’Aiguille, pour se hisser jusqu’à son sommet, non sans avoir franchi quelques vires bien étroites, une cheminée étriquée… De tous les côté le paysage est spectaculaire. Le bleu turquoise du Lac de Serponçon semble ravir le regard émerveillé de toute l’équipe. A 12h30, on atteint la petite plateforme du sommet où tout le monde déguste un piquenique bien mérité.

La descente sera toute aussi technique jusqu’à la Brèche, puis plus tranquille le long des crêtes jusqu’au parking du départ. Le temps s’est maintenu toute la journée.

Merci à Catherine et Denis de nous avoir concocté ce joli week-end, varié et bien technique.

Ça vaut toujours la peine d’aller randonner par là-bas, même si la route est un peu longue pour y accéder.

Nous sommes ravis d’avoir pu retrouver les parents de Catherine, comme chaque année à pareille époque, et aussi d’avoir fait la connaissance des parents de Lise, qui, je n’en doute pas, reviendront l’an prochain.

Jocelyne Briggs