Week-end dans les Alpilles

Reportage

Samedi, c’est ma première : première sortie avec la GTA. Un peu d’appréhension, je suis là, avec un quart d’heure d’avance sur le lieu de RDV. Enfin, Jocelyne et Philippe arrivent et me proposent de prendre place avec eux, je suis en milieu de connaissance…

Puis, c’est le gros de la troupe toutes des têtes sympathiques et connues. Ah non il y a trois nouveaux pour moi : Jocelyne, Guy et Bernard, j’aurai deux jours pour faire connaissance…

Arrivés sur le fameux site des Antiques, nous nous mettons en train après avoir retrouvé les « sudistes ».

Nous nous rassemblons devant le couvent de St Paul de Mausole, là où, un an durant, vécut Van Gogh ; Philippe grimpe sur une pierre romaine pour nous faire un discours de bienvenue, c’est qu’il fait les choses bien le Philippe !

Nous voilà partis pour la première journée, en longeant le Glanum très vite nous entrons dans la forêt de pins d’Alep et de cèdres, puis nous quittons le vallon par la droite pour rejoindre le Mont Gaussier. Paysage méditerranéen, senteurs du sud, douceur du temps et fraternité, nous avançons jusqu’au sommet dans la joie de se retrouver.

Jocelyne, Guy et Bernard me surprennent par leur assurance et leur dextérité tant dans leurs déplacements que pour gravir le sommet rocheux !

Nous repartons jusqu’au Rocher des 2 Trous où nous posons nos sacs pour manger et partager vins, saucissons, fromages, chocolats et autres cafés. Nous jouissons d’une vue exceptionnelle au travers de ce cadeau fait par la nature : deux fenêtres ouvertes sur la plaine de St Rémy et du Rhône.

Retour aux voitures par le lac de Peiroou avant de traverser une grotte tunnel (ou l’inverse) et se retrouver à notre point de départ.

Soirée au gîte de la Meynaude, Dédé nous y réserve un accueil chaleureux et arrosé…

Dimanche, après un petit déjeuner aux multiples goûts de confitures maisons, nous repartons pour une journée de marche en direction du col de Vallongues. Grimpette sans difficultés, nous continuons au travers de la garrigue, taillis et branchages. Là, je sers de guide à Guy que je transforme, malgré moi, en médecine-ball. Arrivés sur la crête, pique nique au soleil nous partageons de nouveau nos victuailles avec une vue à 360° sur les Alpilles et les environs.

Retour par le plateau de Caume où les senteurs de thyms romarins remplissent nos poumons. J’en ai vu certaine faire le plein de ces herbes pour la cuisine : bonne adresse où il devra faire bon se faire inviter prochainement après ces deux journées de pur bonheur.

C’est l’heure des adieux nous quittons les amis du sud.

Dans ces deux jours j’ai pris conscience, qu’il ne suffit pas d’avoir de bons yeux pour ne pas voir où on met les pieds pendant que d’autres sentent très bien où ils avancent.

Georges