belledonne boucle du grand rocher

Reportage

Par ce beau matin printanier, nous partons à sept personnes de Lyon, dans la voiture de Jean et celle de René. Je suis la seule DV, pour le moment.

Il fait déjà grand beau : « il n’y a pas un nuage dans le ciel ». (Retenez bien cette phrase, elle va se répéter toute la journée…

Jean, qui ne peut se passer de sa pause-café a avancé le départ d’un quart d’heure pour ne pas être en retard à L’arrivée, on quitte donc le parking de Parilly à 7h passées de quelques minutes.

Comme prévu, on se retrouve avec Christelle et Jean-Louis de Chambéry après le Col du Barioz. Denis nous y attend, tout seul, car notre Catherine, peu en forme, a préféré se reposer et ne sera donc pas des nôtres ce dimanche…

On part sans tarder sur un chemin très bien damé dans la forêt. Quelques passages sont un peu raides, mais le terrain est particulièrement confortable….

La première pause s’effectue sur un genre de replat, où nous reprenons notre souffle. Il y a au moins trois cent personnes autour de nous. Ce phénomène aurait-il quelque chose à voir avec le fait qu’il « n’y ait pas un nuage dans le ciel !!! » ? Je dois même mettre mes lunettes de soleil tant la réverbération du soleil radieux sur la neige m’éblouit !!!!

Premier aperçu du panorama tout autour.

 

On repart en direction de la Croix du Grand Rocher.

Jean a décidé de prendre en main, pour de bon, ma technique de propulsion sur les bâtons, dont l’efficacité avoisine zéro…

Il explique, il insiste, il s’évertue à me donner de multiples détails… Rien y fait, l’élève ne progresse pas…

Afin de m’entraîner un peu, je dois marcher les bras raides, sans plier les coudes et en faisant frôler les pointes de bâtons sur la neige, histoire de ressentir, dans mon corps, le mouvement de balancier indispensable à cette fichue propulsion que je n’ai pas acquise. Du coup, sans l’appui de mes bâtons, aussi mauvais soit-il, je suis réduite à gravir la pente, somme toute assez soutenue, uniquement à la force de mes cuisses ! Celles-ci me font donc très vite mal …

Mais après la pause suivante, je reprends mes sales habitudes et les soulage vite afin d’arriver à la Croix avant qu’elles ne tétanisent …

A la Croix, il y a un monde fou, alors Denis préfère qu’on continue un peu pour s’écarter de cette foule et trouver un coin plus tranquille pour y piqueniquer. On y arrive peu après 13h.

 

Et là le panorama est encore plus somptueux, car tous les massifs alentours déploient leurs splendeurs à 360 degrés : Les Bauges, les Aravis, une partie de Belledonne, et même au loin, le Mont Blanc se laisse percevoir. On aperçoit également, en bas dans la vallée, des villages et villes qui se blottissent.

 

Comme Colette nous a fait l’honneur de sa présence, nous allons bénéficier de petits gâteaux sublimes, des « Kef tas » parfumés à la fleur d’oranger. D’où tient-elle toutes ces recettes divines ?

Quelques autres douceurs et petits chocolats circulent, car le niveau de gourmandise n’a pas fléchi à GTA…

Et, devinez quoi : « il n’y a pas un seul nuage dans le ciel » !!!

 

On repart pour affronter la descente par un circuit différent de l’itinéraire classique.

Nous empruntons une pente vertigineuse dans un vallon, j’ai l’impression de descendre une échelle de meunier tant la pente est soutenue. J’avoue que je ne me sens guère rassurée, mais tout va bien, les chutes sont plutôt confortables dans la neige profonde, il fait extrêmement doux, et surtout,  surtout, « il n’y a pas un nuage dans le ciel… » !  

 

En bas de cette pente infernale, je reprends mes esprits.

Il reste encore une longue descente, en sous-bois, sur une pente très douce cette fois.

Au fur et à mesure du temps qui passe, nos jambes s’alourdissent, nos pas se font plus pesants, les langues cessent de tourner et un silence méditatif s’abat sur le groupe enfile indienne.  

 

On arrive aux voitures un peu après 17h, et là, miracle, la lune se détache sur le ciel bleu (qui n’a toujours pas pris un nuage ». Elle est presque pleine, dit Jean. La nuit de pleine lune sera sans doute pour ce soir ou demain. Après vérification sur mon calendrier, elle sera le mardi 19. Ça restera toujours un mystère, pour moi, cette lune qu’on voit en plein jour.

On se quitte sur le parking, un peu fourbus mais ravis de cette journée magnifique, lumineuse, avec un beau ciel tout bleu, dépourvu…. De nuages.

 

Merci Denis pour cette jolie sortie, avec un itinéraire différent de celui qu’on connaissait déjà à GTA.

Comme à toi sans doute, Catherine nous a bien manqués à tous. Elle sera là pour ta prochaine sortie le 3 mars, c’est sûr !!!

 

JOCELYNE BRIGGS

Description

17 février 2019

Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.

Départ : Vénissieux – avenue Jules Guesde (Métro Parilly) : 7h15 précises.
Pneus neige ou chaînes nécessaires si la route pour le col du Barioz est enneigée…
Rendez-vous : 9 h00 au parking dans le virage après la colonie de vacances, 1km environ après le col
du Barioz
Présentation : Une boucle originale pour sortir des traces damées…
La montée jusqu’au Grand Rocher est très classique et fréquentée, la trace sera donc bien damée.
Mais une fois au sommetnous continuerons sur la crête en direction du col du Merdaret, que nous
quitterons pour plonger vers le lac du Léatel en faisant nos propres traces. Retour au point de départ
par un itinéraire d’abord en sous-bois puis par des pistes forestières.
Equipement : Comme toujours, raquettes, bonnes chaussures de marche, bâtons, vêtements chauds,
coupe-vent, gants, bonnet, lunettes de soleil, crème solaire, eau, pharmacie perso, encas, piqueniqueet autre selon les talents culinaires de chacun…
Animateurs : Denis Flaven et Catherine Goulipian (tel. : 06 82 74 43 46)
Cotation longueur de l’itinéraire : 3 étoiles / Cotation difficultés techniques : 3 étoiles
Dénivelé : Environ 900 m de montée pour environ 5h de marche + pause repas.
Cartes IGN 3433 OT Allevard – Belledonne nord.
Participation au co-voiturage de Lyon : 21 € sur la base de 4 personnes par véhicule (Prévoir
l’appoint).

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